Cette question, je l'ai abordée avec une de mes coachées la semaine dernière qui a dû être arrêtée plusieurs semaines suite à une rupture de fatigue.

La nature est bien faite car c'est souvent une partie de notre corps qui lâche avant que ce ne soit notre mental et là, nous sommes en épuisement professionnel.

Et parfois, si nous sommes allé.e.s trop loin, et c'est le burn out...

Mais faut-il avoir aussi mal pour comprendre qu'il est temps, là, de tenir compte de ses besoins et de respecter ses limites?

Je ne compte plus les fois où j'ai rencontré des personnes qui étaient noyé.e.s sous la charge mentale, le stress. Qui laissaient les "il faut", les "je dois", le syndrome de la bonne élève, le perfectionnisme, ses croyances limitantes décider de la vie qu'ils.elles doivent mener.

Ces personnes qui n'en peuvent plus d'un système, qui s'épuisent et qui pourtant, malgré les signaux de moins en moins faibles, continuent à s'évertuer à faire toujours la même chose.

Je suis également passée par ce chemin d'épuisement, à accepter de prendre plus de charge pour me sentir légitime, à accepter de voir les autres piétiner mes valeurs profondes, à accepter l'incongruence des organisations.

Et le pire, c'est que cela ne m'est arrivé une seule fois. A chaque job, je me sentais obligée de transgresser mes limites pour me sentir reconnue.

En réalité, c'est sans fin tant que nous ne touchons pas nos propres limites.

Tant que nous que nous ne prenons pas conscience de ce qui est acceptable pour nous ou pas.

Tant que nous ne nous respectons pas assez pour prendre soin de nous.

Tant que nous ne prenons pas en compte nos besoins pour les satisfaire.

Alors, une des premières clés, c'est reconnaitre les signaux qui indiquent que notre niveau de stress et de fatigue acceptable est largement dépassé.

Vous voyez, cette irritabilité permanente, ce manque de patience, cette fatigue chronique même pour les choses que nous aimons tant faire, cet éparpillement constant, cette sensation d'étouffer, d'être en apnée, les remarques de nos proches sur notre état ou notre manque de disponibilité, cette absence de plaisir à faire les choses.

Ces signaux, vous les avez déjà surement entendus, remarqués et pourtant, n'avez-vous pas continué dans le même direction ?

Au début, ces signes sont des murmures auxquels nous nous rendons sourd.e.s.

Et malgré l'augmentation de l'intensité de ces sons intérieurs, nous continuons à nous malmener pour un tas de bonnes raisons.

Alors, soyons à l'écoute de ce qui se passe en nous.

Écoutons cette petite voix qui nous dit de ne pas y aller, de ne pas nous alourdir encore plus.

Entendons la fatigue de notre mental, les tensions de notre corps.

Acceptons d'être vulnérable et d'être soutenu.e

Reconnaissons et analysons nos craintes du changement pour les déjouer

Respectons-nous !